Nous allons bientôt partir de Castellammare Di Stabia, une ville qui nous a accueilli pendant les 5 dernières nuits. Nous avions besoin d’un lieu pour nous permettre d’explorer l’Italie continentale et bien que j’avais initialement préféré Amalfi, il ne restait plus de places pour un voilier de notre taille. Notre arrivée a été plutôt périlleuse avec un fort vent de côté et je devais me placer entre deux grands bateaux à moteur. Pendant les manoeuvres pour préparer les pendilles à l’avant du bateau, l’annexe du personnel qui nous assistait s’est pris un cordage dans leur moteur. Pendant que j’essayais tant bien que mal de rester en place alors que le vent me poussait sur mes nouveaux voisins, un bout mort des pendilles (qui sont ici raboutés!)  s’est pris dans mon propulseur d’étrave. L’hélice bâbord a explosé sur l’impact et l’autre hélice a brisé sa sécurité. Sans contrôle de l’étrave, il ne me restait qu’à entrer le plus vite possible à ma place. Évidemment, dans les situations d’urgence, le délai de réponse du Dock & Go (le système électronique par lequel un joystick fait pivoter le pied du moteur sur 360 degrés) paraît interminable. Heureusement, il s’est engagé alors que mon coin arrière bâbord était à 15 cm du voisin. On a ainsi frôlé un yacht de luxe sur cinq mètres avant de se placer en parallèle et étarquer notre pendille pour rester bien en place. C’était clairement une des fois où l’anxiété à bord était à son plus haut.

Après une bonne nuit de sommeil, notre première journée a été consacré à louer une voiture (dans la ville voisine à Pompei, ce qui a pris 2h aller-retour) et à faire une grosse épicerie pour remplir tous les fonds de cale. Rien de passionnant, mais n’empêche que ce genre de corvée (qui inclus se repérer dans une nouvelle épicerie avec des produits différents dans une langue étrangère) fait partie de notre quotidien. Le point fort de la journée a été la découverte d’une toute nouvelle façon de conduire car disons qu’ici, les règlements usuels (arrêt à l’intersection, priorité dans les ronds points, priorité à droite) ne s’appliquent qu’en théorie. C’est plutôt du genre “on fonce dans le tas” mais on essaie de lire dans les pensées des autres conducteurs pour savoir s’ils vont nous laisser passer à la dernière seconde. Près de 80% des voitures sont cabossées, on se demande bien pourquoi!

La vrai aventure a débuté le lendemain par une journée passée sur le site d’Herculaneum, une cité englouti par le Vésuve en même temps que Pompei. Plus petite (donc plus facile à visiter avec les enfants), mieux conservée et moins touristique, c’était le site parfait pour nous. (Merci pour vos précieux conseils Sébastien et Gabrielle!)

L’une des trois salles destinées aux femmes dans l’édifice des bains thermaux.

En face d’un magasin où on peut imaginer comment la vie s’articulait, il y a près de 2000 ans.

Il y a plusieurs dizaines de squelettes massés dans les alcoves à l’entrée maritime de la ville. C’est avec un mélange de fascination et d’empathie que nous essayions de lire les émotions dans les dernières secondes de vie de ces habitants.

Le lendemain, nous avions un programme chargé. Grâce à notre voiture, nous voulions faire le tour de la côte Amalfitaine, en passant par Sorrento, Positano et Amalfi.

Sounda pose devant les falaises de Sorrento.

Maël est toujours à la chasse. Le voilà ici avec sa plus grosse sauterelle européenne.

Voici la vue que nous avions pour l’heure du lunch. Cette île, c’est la célèbre Capri. Nous irons la découvrir dans quelques jours.

Les enfants roupillent après un copieux repas. Lina est bien heureuse de servir d’être aussi bien entourée!

Positano, incroyable ville accrochée à flanc de montagne.

Après un arrêt à Amalfi où la quête d’un stationnement s’est révélé trop difficile pour y rester, nous sommes, par hasard, tombé sur Ravello. Cette charmante bourgade en haut des montagne est simplement magnifique. Tout y est parfait!

Le Vésuve, ce magnifique volcan qui a dominé le paysage tout au long de notre séjour dans la région.

Où sommes-nous en Italie?