Après Gibraltar, les îles Baléares sont notre prochaine destination. Ces îles appartiennent à l’Espagne et sont situé dans le milieu de la Méditerranée. Nous en avions entendu beaucoup parlé car c’est la destination la plus prisée des navigateurs à l’ouest de l’Italie. Évidemment, ce n’est pas une destination à retenir pendant la cohue des vacances (juillet-août). Notre arrivée a coïncidé avec le retour en classe des européens, ce qui nous permettra, on l’espère, d’apprécier les Baléares dans toutes leurs splendeurs.
Pour nous y rendre, j’ai profité d’une superbe fenêtre météo qui nous a permis de faire la plus grande partie du parcours de 3 jours sous voile. C’était un peu venteux la première nuit au départ de Gibraltar (force 7, 35 noeuds) mais le vent s’est calmé par la suite pour nous pousser tranquillement vers notre destination. Malheureusement, je n’ai pas eu la force de gréer le Monstre, ce qui nous a un peu handicapé car nous avions du vent arrière… (Des amis qui ont manqué cette fenêtre météo ont mis 2 semaines à nous rejoindre!)
Après avoir passé 3 mois dans l’Atlantique nord (Açores, Portugal, Espagne), nous en avions assez de l’eau froide. Notre plus grand souhait était de retrouver de l’eau chaude pour nous permettre de nous baigner derrière le bateau. Avec les enfants, on réalise que les plus grands instants de bonheurs sont dans les petites activités qu’on prenaient pour acquises auparavant… On a donc consciemment abandonné l’idée de visiter Grenade et Cordoue, deux villes espagnoles à ne pas manquer apparemment.
L’école continue à bord en traversée, mais seulement lorsque la gîte est pratiquement nulle.
On aperçois terre à l’horizon!
Nous sommes arrivés de nuit, mais quel bonheur de retrouver une langue de terre bordée d’une plage de sable fin et de l’eau bien chaude!
On se remémore avec nostalgie les mois que nous avons passé aux Bahamas. Ici, c’est plutôt achalandée comme endroit! (Il y avait à tous les jours plus d’une centaine de bateaux près de cette plage.)
Notre envie de s’élancer à l’eau est quelque peu freinée par ces visiteurs… Maël se fait un plaisir de les capturer. On apprendra plus tard que leur prolifération est une conséquence de la surpêche des thons et du réchauffement climatique.
On profite de quelques couchers de soleil magnifique après avoir été longtemps privé de cet autre luxe.
Après quelques jours, on réserve une bouée à S’Palmedor où nous passerons plusieurs journée à nous ressourcer. Sans le savoir, nous partirons juste avant qu’une trombe d’eau sème l’hécatombe dans la baie.
Maël devient de plus en plus champion pour se faire ami avec les demoiselles croisées dans la rue et qui ne parlent pas français.
Des moments de pure bonheur après un bon repas…
On rentabilise la machine à laver. Elle fonctionne à plein régime, surtout depuis que j’ai réussi à régler tous les problèmes avec ma nouvelle pompe de drainage Frankenstein.
Les gars de Jayana.