Comment imaginez-vous le bout du monde? Si, selon l’idée que vous vous en faites, il n’y a aucun moyen de communication moderne, dans une jungle sillonnée remplie d’animaux, d’oiseaux et d’insectes, où les rivières sont les seules routes possible, alors Tortuguero peut être le bout du monde.Pour se rendre au bout du monde, il faut se réveiller tôt (5am) pour arriver à temps pour prendre le bateau-passeur de 10:30.
Ensuite, une balade de 90 minutes sur une rivière sinueuse vous conduit au petit village de Tortuguero, où une poignée d’hommes et de femmes y vivre en toute sérénité. L’emplacement du village est stratégique, au confluant de 3 rivières, près de la mer. Le village est sympathique avec sa minuscule église, mais la quantité importante de touristes l’ont un peu trop commercialisé avec son offre impressionnante des babioles en tout genre.
Un téléphone public pour les habitants de la ville… C’est bien le premier que les enfants ont la chance de voir!
Après une visite obligée de la ville, nous arrivons affamés et épuisés. Nous installons nos pénates dans un hôtel confortable, situé à l’écart de tout. Le site de l’hôtel est coincé entre la mer, qui gronde avec des déferlantes amenées par les alizés, et une rivière qui pourrait nous conduire jusqu’au Nicaragua. L’activité principale ici est l’observation de la faune et de la flore car la mer n’est pas très invitante et paraît même un peu dangereuse. Il y a cependant une petite piscine qui nous interpelle après une si longue route! D’ailleurs, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu ce bonheur.
Le premier soir, Marvin, un guide fort sympathique attitré à notre table, nous offre de nous accompagner pour trouver des insectes nocturnes. Il semble plus excité à l’idée d’accompagner Maël dans l’obscurité que jaser de sujets mondains dans la cafétéria! Dès ce premier soir, nous allons voir plusieurs beaux spécimens.
Où sommes-nous au Costa Rica?
