Hier, nous avons tous fait la tyrolienne de 18 plateformes du Selvatura park à Monteverde (3.2 KM de long). Je n’avais pas réservé avec Uniktour pour moi et Lohan, car je voulais en faire des plus petites avec Lohan avant de lui faire faire ce grand et impressionnant parcours. Comme il a adoré (et le mot est faible) ses deux premières expériences et bien nous avons pu faire l’activité en famille. Cette fois, Lohan n’était pas le plus jeune à faire le parcours. Ils ont souvent eu des enfants de 2-3 ans par le passé. Lohan et Mael ont filé à toute allure sur les tyroliennes, chacun avec un moniteur. C’est extrêmement sécuritaire. Nous sommes fiers de nos gars parce qu’ils adorent ce type d’activité! Ils sont tellement enthousiastes qu’ils font sourirent et impressionnent les gens qui sont dans les groupes. Lohan avec son gros casque, ses gants de cuir, son harnais avec plein de manilles lourdes était craquant !

Après les 18 plateformes, nous avions le choix de faire en plus le Tarzan. C’est Lohan qui a décidé pour la famille avec un gros OUIIIIIII! Il a été le premier à sauter dans le vide du haut de la plateforme. On nous attache et une fois que tout en place, le guide ouvre une porte et on se jette dans le vide. On tombe une ou deux secondes comme une roche pour ensuite se faire balancer. Lohan a tellement aimé ça qu’il nous a boudés après parce qu’il ne pouvait pas le refaire ! Mael a été le 2e et lui aussi avait le sourire large. Mais moi, à ce moment j’ai dit à Sylvain: hum… je ne pense pas que je fais le faire finalement. J’ai mal au ventre juste à voir les gens passer la porte et sauter dans le vide ! Pourtant j’ai sauté deux fois en parachute, mais il faut croire que je vieillis … Sylvain n’a rien dit puis a sauté à son tour en lâchant un grand cri !! À cet instant, je me suis dit que je n’avais pas le choix de le faire parce que j’allais me faire traiter de lavette par le reste de la famille !! Mon orgueil m’a fait sauter moi aussi et sans hésitation… Sylvain m’a dit que j’ai fait le 2e cri le plus fort dans le groupe!! J’étais fière de moi parce que j’ai surmonté ma peur et j’ai bien aimé mon saut au bout du compte.

Le seul problème était la météo… il a plu toute la journée sans relâche et il ventait probablement 30 km heure avec des bourrasques plus fortes. Nous avions chaud du haut (bon manteau de pluie et tête couverte), mais nous étions tout mouillés du bas incluant les souliers. Brrrrrrrrrr ! La vue de la canopée était évidemment moins belle à cause des nuages et aussi de la pluie qui nous fouettait le visage tellement on allait vite. Malgré tout, la vue était superbe et nous avons vraiment apprécié cette activité.

Personne ne s’est plaint du froid le long du parcours, car il y avait beaucoup d’action, mais à la fin, on était frigorifié. Alors plutôt que de faire les ponts suspendus, les papillons, les serpents, les grenouilles et les colibris, nous avons embarqué dans notre 4×4 pour revenir prendre une longue et chaude douche dans notre maison.

Ce matin, nous y sommes retournés pour faire toutes les activités sauf les ponts que nous ferons demain. Dans le prix d’entrée, il y a un guide pour nous faire visiter. Nous avons demandé d’être accompagnés par Brandon, car celui-ci nous avait été référé par Jonathan, guide au Ranchot Margot. Il a été extrêmement utile pendant notre 3 heures de visite. Nous avons appris plein de choses.

Il nous a aussi aidés à identifier certains spécimens que nous avons capturés, dont l’araignée que Sylvain a piquée directement sur le tronc d’un bananier. C’est une Phoneutria nigriventer ou araignée vagabonde ou araignée des bananes. La seule araignée (qui peut être) mortelle du Costa Rica! Quelle surprise !! On va la regarder à nouveau demain avec une loupe pour voir ses crocs. C’est le moment idéal pour réitérer aux enfants qu’il faut être toujours très prudent. Plus on connaît les insectes, moins c’est dangereux. Mael est déjà rendu assez bon à savoir ce qui peut être urticant, ce qui peut piquer, mordre, brûler.

Le clou de la journée fut la visite du petit parc de colibris. Il y en avait plusieurs dizaines qui tournaient autour de 4 stations de liquides sucrés. Nous étions à qq centimètres de ces stations et les colibris nous bourdonnaient les oreilles tellement ils nous frôlaient en faisant des allez retours entre les stations et les arbres environnants. Mael, qui veut toujours aller plus loin dans ses expériences, mettait toujours sa main collée sur les abreuvoirs. Nous avons répété plein de fois de cesser de faire ça, mais il le faisait encore et à un moment donné un colibri s’est perché sur sa main pour boire… puis il a mis sa 2e main de l’autre côté de l’abreuvoir et un autre colibri est venu s’y poser !! Wow nous étions émus de voir notre garçon entrer en relation avec ses beaux oiseaux ! Par la suite Lohan a voulu essayer et même avec sa petite main qui bougeait un peu il a eu plusieurs visiteurs. Sylvain a pris des photos et des vidéos dignes du National Geographic ! Mael répétait à quel point il se trouvait chanceux de vivre un aussi beau moment de magie. Il disait être triste quand nous sommes partis….et Lohan boudait parce qu’il ne voulait pas partir! Nous leur avons promis d’y retourner demain une 2e fois et nous ferons les ponts suspendus.

Nous sommes actuellement à Santa Elena dans la région de Monteverde. Nous sommes dans un hôtel qui est en flanc de montagne; les chambres sont des maisonnettes en bois super chouettes et toutes entourés de fleurs, de plantes, de fines herbes, d’arbres fruitiers… nous avons la plus grande maison qui est la plus haute. Nous avons une cuisine, deux chambres, un grand balcon avec vue sur la nature et deux beaux chevaux blancs. Ce qui est spécial c’est que nous sommes en montagne, mais dans la ville. On va manger à pied et ça prend 5-7 minutes!

J’ai eu le temps de vous écrire ce soir parce que les gars sont partis souper sans moi. J’ai eu une indigestion de mon diner et je file un mauvais coton. Je suis sur une cure de pilules de charbon pour m’en sortir! Demain matin ça ira mieux.

Le coin des animaux sauvages

Voici ce que nous avons observés ici:

Où sommes-nous?